Lexique philatélique



Comme dans tout autre domaine de l'activité humaine (professionnel, artistique ou tout simplement hobby), les philatélistes utilisent un vocabulaire très précis, mais aussi parfois très imagé, pour définir les différents objets et concepts qu'ils sont appelés à manipuler dans la pratique quotidienne de leur passion.
Certains termes ont des significations particulières dans ce domaine et il est parfois utile de bien les comprendre sous peine de malentendus et de contresens. Il est aussi utile de bien les maîtriser pour comprendre ce qui différencie certaines émissions d'autres ou lorsqu'il est question de juger avec pertinence la valeur de certaines pièces.
Ce lexique est là pour vous aider dans vos recherches philatéliques.


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    Lexique I




Les définitions sont classées par ordre alphabétique.



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  I.T.V.F.
Signifie "Imprimerie des Timbres-poste et des Valeurs Fiduciaires". Imprimerie située près de Périgueux (Dordogne), initialement "Atelier des timbres-poste", devenu I.T.V.F. en 1975. En 1989, l’I.T.V.F. est intégrée au Service national des timbres-poste (S.N.T.P.), chargée de la conception et de la commercialisation des émissions philatéliques de La Poste. Le S.N.T.P. devient Phil@poste en mars 2006, et l’I.T.V.F. est rebaptisée "Phil@poste-Boulazac<.a>".


Source : La Poste
  IFSDA
Fédération internationale des associations de chambres syndicales en timbres-poste. L’institution faîtière des associations nationales de négociants en timbres-poste.

  IMAGE DOUBLE
Impression ombrée qui peut se produire en lithographie ou en offset et qui est due à l’étirement de la couverture en caoutchouc au début du processus d’impression.

  IMITATION
Impression non officielle d’un timbre faite dans le but de tromper.

  IMPRESSION À PLAT
  IMPRESSION FEUILLE À FEUILLE
Ou Tirage à plat.
Type d’impression où les feuilles de timbres sont imprimées une par une sur une machine à pression.
Ce procédé d’impression, utilisé pour confectionner les premiers timbres, a été remplacé, à partir des années 1920, par le mécanisme d’impression sur rotative qui permet de plus grands rendements.
On parle aussi d’impression à plat.
Avec ce dispositif le processus d’impression est le suivant : le papier vierge est disposé à plat, en rame. Il est imprimé, feuille à feuille, avec réglage des marges à la main. Puis il est encollé sur une autre machine et enfin la feuille d’impression est coupée au massicot avant d’être perforée par une machine spécifique nécessitant une intervention manuelle. Les feuilles sont ensuite comptées et vérifiées.
Si un timbre comporte deux ou plusieurs couleurs il doit passer sur la presse à impression autant de fois qu’il y a de couleurs à imprimer, ce qui peut être à l’origine de décalages des différentes couleurs.

Après la généralisation du procédé d’impression par rotative, le procédé de tirage à plat a continué à être utiisé pour la confection de produits de prestige.
  IMPRESSION MIXTE
Timbres pour la production desquels on a fait appel à plusieurs procédés d’impression (p.ex. héliogravure et taille-douce sur un même timbre-poste.

  IMPRESSION PARTIELLE
Impression sur le papier d’une seule partie du dessin d’un timbre.








  IMPRESSION SUR RACCORD
L’impression sur raccord ne se produit que dans le cas d’une impression sur rotative lorsque la bobine de papier se déchire. Dans ce cas, les deux bouts de papier sont recollés l’un sur l’autre pour que l’impression puisse reprendre où elle s’était arrêtée. Les timbres-poste qui sont imprimés sur ce raccord présentent en général une boursouflure et une marque dans l’impression des parties colorées.

En fait il y a plusieurs types d’impression sur raccord selon que le raccord est mis en place par le fournisseur de papier (lorsqu’il colle bout à bout des bandes de papier pour constituer l’enorme bobine utilisée pour l’impression par rotative), par l’encolleur en cas de rupture de la bobine lors de l’opération d’encollage et, pour finir, lors de l’ipression. Les bandes de raccord sont légèrement différentes dans les 3 cas. La bande de raccord a été collée perpendiculairement à la bobine pendant longtemps, elle est aujourd’hui collée en biais et renforcée par du papier kraft, ce qui rend le raccord plus facilement décelable, ce qui fait que les timbres sur raccord sont aujourd’hui éliminés lors de la phase de vérification des feuilles.

On a aussi utilisé des "sonnettes" pour faciliter le travail des vérificateurs.
  IMPRESSION SUR ROTATIVE
Type d’impression où les feuilles de timbres sont imprimées en continu sur une machine comportant plusieurs rouleaux (appelés cylindres), chacun réalisant une phase de l’opération d’impression.

Avec ce type de machine le processus d’impression est le suivant : Le papier est conditionné en bobine à la largeur d’une feuille et est déjà gommé. Il est imprimé, numéroté et daté en même temps sur un seul cylindre (plusieurs s’il y a plusieurs couleurs à imprimer) puis aussitôt perforé sans intervention manuelle et coupé feuille à feuille à la bonne longueur. Il est enfin réceptionné et compté par centaines de feuilles à la sortie de la machine. La production des premières rotatives était d’environ 3000 feuilles à l’heure.
  IMPRIMÉ
Terme générique pour désigner plusieurs catégories de documents, du domaine professionnel, qui bénéficient de tarifs postaux réduits (OPR). Ce terme apparait dès 1763.

Les tarifs postaux appliqués à cette catégorie diffèrent selon que l’imprimé est périodique ou non, selon son conditionnement (sous bande ou sous forme de lettres ou enveloppes ouvertes) ou selon qu’il est expédié à l’unité ou en nombre.

Au fil du temps, les documents considérés comme étant des imprimés ont varié. La liste complète est tres longue (de l’ouvrage broché à la carte postale en passant par les partitions de musique et les cécogrammes). Seul véritable point commun : ils ne doivent pas comporter de correspondance à caractère personnel ni d’annotation manuscrites (à quelques exceptions près très précisément spécifiées) sous peine de payer une surtaxe particulière annulant en poilu le bénéfice des tarifs réduits.

NOTA : Ces dernières années La Poste a changé plusieurs fois l’appellation "imprimé" : gamme "Publiposte", puis "Tem’Post" qui sont des produits et services de publipostage.

  INADMIS
Se dit d’un timbre-poste, ou d’une série de timbres-poste, qui n’est pas accepté par une administration postale étrangère pour affranchir du courrier.

Un timbre inadmis peut être un timbre-poste démonétisé qui ne peut donc plus être utilisé pour l’affranchissement du courrier. Ce peut être aussi un timbre dont le sujet n’est pas accepté par un pays (ce qui génère un conflit postal entre états).

Dans la majorité des cas le courrier qui utilise un tel timbre est renvoyé à l’expéditeur. Le timbre fautif est soigneusement encadré au crayon et non oblitéré et il y a apposition d’une marque "INADMIS".
  INCONNU À L’APPEL
Lorsqu’un courrier ne peut pas être distribué pour cause d’adresse incorrecte, il est remis au centre de tri. Le lendemain, lorsque les facteurs sont réunis et se préparent à repartir en tournée, un appel oral est fait auprès des préposés présents pour tenter de retrouver le destinataire dont l’adresse a pu être incomplète ou mal rédigée. Si cet appel ne donne rien, le courrier est renvoyé à l’expéditeur avec un tampon "Inconnu à l’appel des facteurs" ou "Inconnu à l’appel des préposés".




  INSCRIPTION MARGINALE
Les marges des feuilles de timbres présentent très souvent des inscriptions. Une des raisons s’explique par la crainte de la réutilisation de ces papiers vierges pour copier les timbres.
Les inscriptions marginales sont à classer en différentes catégories : Certaines d’entre elles, les plus recherchées, sont des publicités postales ou privées, on en retrouve aussi dans les marges des carnets. D’autres correspondent à des marques de service telles que la date d’impression ou le numéro de la feuille. La troisième catégorie a un lien avec le sujet des timbres. Enfin, la dernière catégorie représente des indications de fabrication comme les guillochis, des repères de couleur ou de perforation.


Source : Site http://www.histoirepostale.com
  INSUFFISANCE D’AFFRANCHISSEMENT
Les envois insuffisamment ou non affranchis peuvent donner lieu à la perception auprès du destinataire et, en cas de refus de ce dernier, auprès de l’expéditeur, d’une taxe : Le destinataire peut toujours refuser le pli et, dans ce cas, le courrier est renvoyé à l’expéditeur, qui devra régler la taxe.

Les conditions de taxation d’un affranchissement insuffisant ont varié en fonction des pays et des époques. En France, de nos jours, La Poste applique une taxe fixe égale à l’affranchissement d’une "Lettre prioritaire du 2ème échelon", à laquelle s’ajoute la différence entre le tarif réel et l’affranchissement constaté.
  INTERPANNEAU
Bande centrale non imprimée située au centre d’une Voir : feuille de vente et séparant celle-ci en 2 (ou plus) blocs de timbres.

C’est au milieu de cet interpanneau qu’était imprimé le Voir : millésime au début du XXème siècle.

Synonyme : Gouttière.







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